Errant entre théâtre et conte, où les langues sont un élément de liberté
PRINCESSE : Tu devrais dire au jardinier de tailler les ronces.
HALIGALI : Le jardinier dort !
LA PRINCESSE : Et la cuisinière, qu’est-ce qu’elle nous a cuisiné ?
HALIGALI : Le cuisinier dort aussi, ici c’est Haligali qui cuisine, simsalabim.
Je suis une sorcière avec un souhait de souhaiter
La nuit je fais le tour du
fin du monde
Ich komme vom Ende der Welt,
Wo es mir gut gefällt
Merci à mon grimoire
Je termine toutes les histoires
Mit einer neuen Geschichte
Deren Ende ich dichte
Je suis une sorcière avec un souhait de souhaiter
La princesse resta endormie sous le baiser du prince…
Elle cherche alors son destin dans le grimoire de la sorcière où dorment des contes intemporels, mais les histoires des autres ne nous conviennent jamais !
Dornröschen – La Belle au Bois Dormant, Aschenputtel – Cendrillon, Rotkäppchen – Le Petit Chaperon Rouge, Froschkönig – Le Roi Grenouille, Hänsel et Gretel… Les contes comme les histoires ne connaissent pas de frontières, ils voyagent librement. De même Haligali, compatriote des frères Grimm, communique avec ses amies sorcières d’ici et d’ailleurs en allemand, anglais et autres langues si elle en ressent le besoin et le plaisir.
« Le bonheur est un oiseau qui se pose sur la paume de la main, pour le garder il ne faut pas essayer de l’attraper. «